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Violoniste, chef d'orchestre et compositeur (26 nov. 1888 - 14 déc. 1964). |
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né à San Jose (Uruguay)
Francisco Canaro, né d'une famille très pauvre, fut surnommé "pirincho" dès sa naissance à cause de sa touffe de cheveux qui rappelait celle d'un oiseau à crête de la région. Autodidacte du violon, il débute en 1906 dans la petite ville de Ranchos (province de Buenos Aires). Il commence à se faire connaître dès 1908 en jouant dans les cafés et compose ses premiers tangos en 1912.
Premier orchestre à être admis dans les milieux aristocratiques, Canaro s'adapte et évolue avec son temps.
C'est un novateur, il introduit la contrebasse dans l'orchestre en 1916, monte une formation de plus de 30 musiciens en 1921, intègre des estribillistas (chanteurs de refrain) en 1924 et sera le premier orchestre de tango à enregistrer une milonga en 1933 (Milonga Sentimental).
Après 2 ans à Paris (1925-1926) et de retour au pays, il acquiert une grande popularité grâce à une bonne utilisation de la radio et accumule les richesses. Il s'intéresse aux comédies musicales et même à la production de films (son seul véritable échec).
Il fonde en 1935 la Société Argentine des Auteurs et des Compositeurs de Musique (SADAIC), son combat pour les droits des compositeurs remontant à 1918.
A noter qu'il a joué sous 2 noms d'orchestres, celui qui porte son nom et la formation Quinteto Pirincho créée en 1937 qui s'intéresse plutôt au répertoire des années 20.
Canaro sera un des compositeurs les plus prolifiques (citons par exemple Sentimiento Gaucho, El Pollito, Charamusca, ...), effectuera plusieurs milliers d'enregistrements et publiera ses mémoires en 1956 : "Mis 50 años con el tango".
De sa longue carrière, Canaro marquera surtout de son empreinte les années 20 et 30.
Canaro se reconnaît à son rythme carré et à ses mélodies très simples, ses compositions sont surtout destinées à un public de danseurs.
Si le répertoire dansable de Canaro est très vaste, tangos instrumentaux, chantés, vals et milongas, c'est peut-être dans cette dernière rubrique où il fait référence aujourd'hui auprès des danseurs. Les temps sont bien marqués et ses interprétations de Reliquias Porteñas, No Hay Tierra Como la Mia, Milonga Brava, ... ont toujours un franc succès. Ses vals, celles avec un tempo modéré, sont aussi très agréables à danser comme la très belle Vibraciones del Alma.
Albums proposés :
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La Melodía de Nuestro Adiós |
1932-1938 |
Chanteurs : A. Irusta, R. Maida, E. Famá et C. Galan
Très dansant : tangos, vals & milongas
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Tangos del Tiempo Viejo |
1950-1960 |
Instrumentaux - Quinteto Pirincho
Plus rapides (voire trop) |
Titres proposés :
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Titre |
Chanteur |
Année |
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Album |
Compositeurs |
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La Melodía de Nuestro Adiós |
instrumental |
1938 |
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La Melodía de Nuestro Adiós |
F. Di Cicco |
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Vibraciones del Alma |
instrumental |
1956 |
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Tangos del Tiempo Viejo |
F. Canaro |
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Reliquias Porteñas |
instrumental |
1938 |
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La Melodía de Nuestro Adiós |
G. de Leone |
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Vous pouvez aussi écouter l'interprétation de Desde el Alma dans la rubrique "Tangos célèbres". |
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Candombe |
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L'orchestre de Canaro et le ballet de Los Morenos |
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Medley |
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Firpo/Canaro : Orquesta Tipica Criolla |
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